CENTRE CULTUREL MULTI-ETHNIQUE DU BRIONNAIS.
La Ligue de l'enseignement, un mouvement d'éducation populaire
La Ligue de l'enseignement est créée en 1866.
Mouvement d'éducation populaire, elle invite les citoyens à s'associer dans la lutte contre les inégalités, à débattre et à être acteurs dans la cité afin de construire une société plus juste, plus libre et plus solidaire visant à l'émancipation de tous. Pour ce faire, la Ligue de l'enseignement est présente sur l'ensemble du territoire par l'intermédiaire de :
- 102 fédérations départementales,
- 22 unions régionales,
- 30 200 associations affiliées,
- 2 000 000 adhérents.
Ses domaines d'intervention sont très divers : organisation de vacances et de classes de découverte, organisation d'activités sportives et culturelles, actions internationales, débats, formations, lutte contre la précarité...
Au travers de ces multiples activités, les principaux objectifs qu'elle poursuit peuvent se résumer ainsi :
- agir avec les habitants sur leur lieu de vie,
- agir dans les milieux populaires,
- être actrice de l'école (Cf. l'appel "L'école que nous voulons"),
- oeuvrer pour la reconnaissance et l'expression de la diversité culturelle,
- oeuvrer pour une citoyenneté qui s'exerce dans tous les espaces politiques.
L’histoire de l’Office National des Anciens Combattants et Victimes de guerre est la résultante de la fusion de plusieurs organismes créés au cours du XXème siècle pour répondre aux besoins générés par une série de conflits d’une ampleur jusque-là inconnue. La Première Guerre mondiale marque l’entrée dans un mode de conflit terriblement meurtrier et pose la question de la prise en charge des personnes affectées par le conflit : mutilés, veuves, orphelins…et combattants eux-mêmes.
Le premier office à voir le jour est celui des mutilés et réformés de la guerre créé par l’arrêté ministériel du 2 mars 1916.
L’Office national des mutilés et réformés est alors un établissement public autonome interministériel géré par un Conseil d’administration.
La loi du 27 juillet 1917 crée ensuite l’Office national des pupilles de la Nation puis celle du 19 décembre 1926 donne le jour à l’Office national du combattant.
Durant les années 1933 et 1934, la fusion successive de ces 3 organes permet la création de l’Office national des mutilés, combattants, victimes de la guerre et pupilles de la nation.
Ce n’est qu’en 1946, par le décret du 17 juin, que cet organisme se voit attribuer la gestion des services sociaux du ministère des prisonniers, déportés et réfugiés et s’appelle désormais l’Office National des Anciens Combattants et Victimes de guerre.
Ce petit rappel historique permet de mettre en évidence l’évolution des missions octroyées à l’ONAC.
A l’origine créé pour soutenir les mutilés et réformés de la Première Guerre mondiale, l’Office actuel assure une mission très complète qui fait de lui l’organe principal de gestion des droits du monde combattant et de développement de la politique de mémoire en France.
QUELQUES REPERES :
1916 : création de l’Office national des mutilés et réformés de la guerre.
1917 : création de l’Office national des pupilles de la Nation.
1926 : création de l’Office national du combattant.
1933-1934 : fusion successive des 3 institutions en l’Office national des mutilés, combattants, victimes de la guerre et pupilles de la nation.
1946 : création de l’Office National des Anciens Combattants et Victimes de guerre.