Fiches des "Morts pour la France" de Mussy-sous-Dun année 1915
Simon Antoine Laroche
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SOLDATS MORTS POUR LA FRANCE
ANNÉE 1915
Jean Pierre Gardette est décédé le 12 mars 1915 au Mesnil-lès-Hurlus (Marne) à l'âge de 22 ans, lors de l'attaque du bois jaune-brûlé. Il était soldat à la 6ème Compagnie du 174ème Régiment d'Infanterie qui faisait partie de la 48ème Division. Il a été porté disparu. Il est né le 3 décembre 1892 à Chauffailles, fils de Claude Marie Gardette et Anaïs Gabrielle Ray. Il était cultivateur. Voici comment un témoin de l'époque a raconté la bataille au cours de laquelle périt Jean Pierre Gardette :
" Dès le 7 mars, le général de Langle avait demandé l'autorisation de faire intervenir, en vue d'une attaque qu'il estimait décisive, le 16ème Corps renforcé de la 48ème Division, entre la cote 116 et la cote 198. Le Généralissime Joffre approuvant ce projet, l'offensive du 16ème Corps commence le 12 mars. Les 31ème et 48ème Divisions attaquent sur le front compris entre la cote 199 et le chemin Mesnil-Tahure. Aux deux ailes, l'action du 16ème Corps est appuyée par les 1er et 4ème Corps. A la 31ème Division, les deux bataillons du 142ème Régiment d'Infanterie, lancés à l'attaque à 10h30, sont arrêtés par le barrage d'artillerie et les mitrailleuses. Nous n'avons enlevé, en fin de journée, qu'un élément de tranchée au nord de la cote 196. A la 48ème Division, deux compagnies du 174ème Régiment d'Infanterie ont pris une tranchée à l'est du bois Jaune-Brûlé (Jean Pierre Gardette est mort au cours de cette attaque). A 18 heures, nos efforts nouveaux restent infructueux, mais toutes les contre-attaques allemandes échouent ". Les combats continuent jusqu'au 16 mars sans résultats décisifs sur le terrain. Le généralissime Joffre ordonne au général de Langle de suspendre l'offensive le 17 mars 1915.
Quelques informations sur le 174ème Régiment d'Infanterie : créé en 1915, le régiment est en casernement à Salon de Provence avant de monter au front. Il fait partie de la 48ème DI de février 1915 à décembre 1916, puis à la 167ème DI jusqu’en novembre 1918.
1915 : Champagne (bataille du Bois Jaune Brûlé début mars) ;
1916 : Bataille de Verdun ;
1917 : Aisne (Loivres , bois de Séchamp) ;
1918 : offensive de l’Aisne du 18 au 28 juillet (Bessiares, Epau, Bétu, Beuvardes) ; Champagne (Butte de Souain , Ferme Médéah en août, crête d’Orfeuil, La Recouvrance en octobre.
Benoit Marie Gilles est décédé à l'hôpital militaire extra-muros section sud de Toul à 3 heures du matin le 5 avril 1915 . Il était soldat du 168ème Régiment d'Infanterie dans la 6ème compagnie. Fils de Benoit Gilles et de Jeanne Marie Livet, propriétaires cultivateurs au Bois Ramé, il est né le 27 mars 1877.
Quelques informations sur le 168ème Régiment d'Infanterie dit : « Les Loups du Bois Le Prêtre » : en 1914, le régiment est en casernement à Toul au fort de Frouard. Le régiment est affecté à la défense de la forteresse de Toul. D'abord brigade active de Toul (septembre à décembre 1914.), le régiment est intégré à la 73ème Division d'Infanterie (DI) d’août à juin 1915, puis à la 128ème DI jusqu’à novembre 1918.
Le régiment a eu 4 citations à l’ordre de l’Armée et 1 citation à l’ordre du Corps d’Armée et la Fourragère jaune.
1914 : en garnison dans les forts de Toul Manonville en août ; bois de la Rape le 6 septembre ; Woëvre (Beaumont le 24 septembre) ; reprise de l’offensive au Bois le Prêtre entre septembre et décembre), puis au bois de Mort-Mare (1er Bataillon) en décembre où Jacques Etienne Labrosse est tué.
1915 : Woëvre entre janvier et juin (bois le Prêtre, Croix des Carmes, tranchée de Fay, Quart en Réserve) ; Argonne (bois de la Gruerie en juillet et septembre puis secteur de St Thomas, La Harazée ; bataille de Champagne (Servon le 25 septembre).
1916 : Lorraine ( Reillon, Blémerey, La Vezouze jusqu'en juin) ; bataille de Verdun (ravin de Froideterre, Fleury en juin et juillet ; St Mihiel de juillet à décembre (forêt d’Apremont, bois d’Ailly) ; Verdun en décembre (Louvemont).
1917 : Le Chemin des Dames (avril-mai) ; en Champagne (Mont sans Nom, Vaudesincourt puis Souain en juillet et -août) ; Verdun (Caurières, ravin du Bazil, Samogneux, Les Chambrettes du 25 octobre au 6 novembre, les Fonds des Caures le 25 novembre) ; en octobre 1917, un bataillon du 417ème RI dissous, rejoint le 168ème RI
1918 : Lorraine (Badonviller de décembre au 17 avril) ; Marne (Moulin de Laffaux, bois de Cresnes, Faverolles, Vouty, Violaine) ; Soissons (Chevillecourt, Morsain, Vézaponin, Montécouvé en août) ; Flandres ( Langemarck, Staden, Izegem, La Lys de septembre à novembre).
Jean Marie Fayard est décédé des suites de ses blessures à l'hôpital militaire 49, rue Carnot à Commercy (Meuse) le 19 avril 1915. Il était soldat de 2ème classe au 227ème Régiment d'Infanterie. Fils de Benoit Marie Fayard, propriétaire cultivateur et de Claudine Gauthier, il est né le 3 février 1886 à Mussy-sous-Dun.
Quelques renseignements sur le 227ème Régiment d'Infanterie : en 1914 le régiment est en casernement à Dijon et est intégré à la 76e Division d’Infanterie de juin 1915 à novembre 1918. Le régiment a une citation à l’ordre de l’Armée.
1914 : bataille de Sarrebourg (Haut-Clocher, Dolving, Gosselming du 18 au 20 août, Domptail, Saint Pierremont le 11 septembre, Sampigny le 24 septembre ; forêt d’Apremont (attaque du 1er octobre de la Croupe de la Louvière -Tête à Vache- bois de Marbotte, corne du bois d’Ailly le 27 octobre, bois brûlé.
1915 : Bois d’Apremont de janvier à mai (Bois Brûle, Ailly, Vaux-Ferry puis la Louvière) ; Reprise de l’offensive (Bois de Mortmare du 5 au 8 avril, Flirey, bois de Mortmare d’avril à décembre).
1916 :Bataille de Verdun (bois de Malancourt, ruisseau des Forges, bois d’Avocourt en mars, attaque du bois Carré d’Avocourt le 11 avril) ; Vosges de mai à novembre (secteur de Lusse, cotes 607 et 766, Wissembach -St Dié- ferme Bellefosse en juillet) ; embarquement fin décembre à bord du « Duc D’Aumale » et du « Châteaurenault » pour Salonique.
1917 : Armée d’Orient vers l’Albanie en février (Koritsa, col de Tchata, Lac Okrida et Prespa en mars, rocher de l’Arbre Sec, Piton Rouge en avril, attaque du piton Rond en juin) ; Nord de Monastir (août 1917 à avril 18 sur la cote 1248) ;
1918 : Albanie (lac Okrida) ; Serbie(au nord de Monastir en septembre).
Jean Marie Duffy a été tué à l'ennemi le 9 mai 1915 à Souchez (Pas de Calais). Il était soldat du 97ème Régiment d'Infanterie. Fils de Claude Marie Duffy, cultivateur à la chapelle du Perret, il est né le 2 juin 1880 à Mussy-sous-Dun.
Quelques renseignements sur le 97ème Régiment d'Infanterie : en 1914, il est en casernement à Chambéry et fait partie de 44ème Division d'infanterie (DI) d’août 1914 à fin septembre 1914 puis à la 77e DI jusqu’en novembre 1918.
1914 : Opérations d'Alsace en août et victoires de Lorraine (Saint Dié, La Chipotte);
1915 : Offensive d'Artois en mai et juin (Carency, Souchez, Côte 140, côte 119 le 9 mai) ; Artois (cimetière de Souchez, cabaret rouge le16 juin), Souchez, côte 119 le 25 septembre) ;
1916 : bataille de Verdun (Vaux en mai, Damloup en octobre) ; bataille de la Somme (Barleux du 4 au 6 septembre) ;
1917 : Aisne (Vailly, Soupir le 16 avril, le Chemin des Dames en avril et mai) ; Vosges (Le Schonholz) ;
1918 : Somme (Camy sur matz, Plémont, Plessier de Roye du 28 mars au 1er avril) ; Champagne (Epernay, Montagne-d
e-Reims du 15 juillet au 1er août) ; Flandres (Hooglède, passage de la Lys).

Simon Antoine Laroche est décédé le 14 mai 1915 au Bois d'Ailly (Meuse). Il était soldat au 10ème Régiment d'Infanterie. Fils de Benoit Marie Fayard et de Claudine Gauthier, il est né le 29 septembre 1891 à Mussy-sous-Dun.
Quelques renseignements sur le 10ème Régiment d'Infanterie : en 1914, le régiment est en casernement à Auxonne et Dijon et fait partie de la 15ème division d'Infanterie. Il est constitué de 3 bataillons. Le régiment aura au cours de la guerre 2 citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte.
1914 : les victoires de Lorraine : Bataille de Sarrebourg du 18 au 20 août ; trouée de Charme en septembre (Séranville ; Vathiménil) ; bataille de la Woëvre (Saint Mihiel du 26 au 28 septembre) ;
1915 : Woëvre (Saint-Mihiel, bois d’Ailly, Vaux Féry de janvier à septembre) ; bataille de Champagne (Butte de Tahure le 25 septembre) ;
1916 : Woëvre (forêt d’Apremont en début d’année) ; bataille de Verdun (Fleury, Haie Renard en juillet et août) ; Lorraine (en fin d’année) ;
1917 : Champagne (vallée de la Tourbe, Suippes, La Courtine jusqu’en juillet)
1918 : butte du Mesnil ; attaque vers l'Oise ( Fontaine-Notre Dame, Aisonville, Bernoville, Tupigny en mars et avril).
Claude Marie Philemon Chabanon est décédé à l'hôpital militaire 28, rue levée du Breuil à Commercy (Meuse), à 7 h du soir le 18 mai 1915. Il était soldat au 10ème Régiment d'Infanterie. Fils de Jean Marie Chabanon propriétaire cultivateur à La Combe et de Marie Claudine Dargaud, il est né le 3 novembre 1891. Il était célibataire Quelques renseignements sur le 10ème Régiment d'Infanterie : en 1914, le régiment est en casernement à Auxonne et Dijon et fait partie de la 15ème division d'Infanterie. Il est constitué de 3 bataillons. Le régiment aura au cours de la guerre 2 citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte.
1914 : les victoires de Lorraine : Bataille de Sarrebourg du 18 au 20 août ; trouée de Charme en septembre (Séranville ; Vathiménil) ; bataille de la Woëvre (Saint Mihiel du 26 au 28 septembre) ;
1915 : Woëvre (Saint-Mihiel, bois d’Ailly, Vaux Féry de janvier à septembre) ; bataille de Champagne (Butte de Tahure le 25 septembre) ;
1916 : Woëvre (forêt d’Apremont en début d’année) ; bataille de Verdun (Fleury, Haie Renard en juillet et août) ; Lorraine (en fin d’année) ;
1917 : Champagne (vallée de la Tourbe, Suippes, La Courtine jusqu’en juillet)
1918 : butte du Mesnil ; attaque vers l'Oise ( Fontaine-Notre Dame, Aisonville, Bernoville, Tupigny en mars et avril).
Etienne François Desmurger a été porté régulièrement disparu le 12 mai 1915 à Carency (Pas-de-Calais). Il a été retrouvé sur le champ de bataille le 18 mai 1915. Il était soldat au 269ème Régiment d'Infanterie. Fils de Claude Desmurger et d'Etiennette Michon, propriétaires récoltants aux Matys, il est né le 9 août 1878 à Mussy-sous-Dun.
Philibert Joseph Puillet est décédé à 11 h15 le 31 mai 1915 à l'ambulance 5/51 d'Amiens (soit l'hôpital de campagne) des suites de blessures reçues à l'ennemi. Il repose à la Nécropole Nationale d'Amiens St Acheul (Somme) tombe n° 2536. Il était Chasseur dans la 5ème compagnie du 21ème Bataillon de Chasseurs à Pied, Fils de Jean Puillet et Jeanne Marie Martin, il est né le 8 mars 1888 à Chauffailles.
Quelques informations sur le 21ème Bataillon de Chasseurs à Pied : en 1914, le casernement du bataillon est situé à Raon-l’Etape. Le bataillon fait partie de la 13ème Division d'Infanterie durant toute la guerre.
1914 : opérations des 1ère et 2ème Armées : Badonvilliers, Le Donon, la Chipotte (août) ; course à la mer (Suippes, Souain du 15 au 21 septembre) Flandres : Proven (novembre) ; offensive de la 10ème Armée en Artois : attaque du Bois Boche, Lorette (17 et 18 décembre).
1915 : offensives de mai-juin et Septembre en Artois (cimetière de Souchez le 16 juin et Givenchy en Gohelle en septembre).
1916 : bataille de Verdun : Eix, Douaumont (25 février), Bois de la Caillette, Thiaumont (27 avril) ; bataille de la Somme : Estrée , Ablaincourt , Génermont (juillet-août).
1917 : Chemin Des Dames : Laffaux (16 avril).
1918 : Champagne (juillet) Conquête de la Hundling-Stellung.
Joachim Claudius Laroche est tué le 21 juin 1915 sur la colline d'Achibaba ( Turquie). Il était soldat au 6ème Régiment d'Infanterie Coloniale (RIC), puis au 56ème RIC créé en 1915. Fils d'Antoine Laroche cultivateur à La Roche et de Jeanne Marie Laroche, il est né le 20 novembre 1893 à Mussy-sous-Dun.
Quelques renseignements sur les 6ème et 56ème Régiments d'Infanterie Coloniale : en 1914, le 6ème RIC est en casernement à Lyon et fait partie de la 1ère Division Coloniale jusqu'en octobre 14, puis de la 76ee DIC jusqu’en nov. 1918.
1914 : Vosges (col de la Chipotte ; Larifontaine les 3, 4 et 5 septembre) ; bataille de Morhange (Sarrebourg) ;
1915 : Opérations en Argonne en juillet et août ; bataille de Champagne (bois Guillaume II, Souin ; Retranchement des Vandales entre les 25 et 30 septembre)
1916 : Bataille de la Somme (Barleux ; Belloy en Santerre enjuillet)
1917 : le Chemin des Dames en avril et mai) ; Verdun (Les Chambrettes entre le 25 octobre et le 6 novembre) ;
1918 : Mailly-Raineval (12 juillet au 8 août) ; Les Eparges le12 septembre ; Hauts-de-Meuse du 7 au 10 novembre.
Le 56 ème RIC est constitué en 1915 et combat aux Dardanelles (Turquie) de mai à décembre 1915. DI jusqu’en juin 1915, puis de la 15
Antoine Lavenir a été tué à l’ennemi le 8 juillet 1915 au bois le prêtre (Meurthe et Moselle). Il était caporal au 353ème Régiment d’Infanterie. Il est né le 25 mars 1878 à Ozolles. Circonstances au cours desquelles Antoine Lavenir a été tué : à partir du 29 juin 1915, les Allemands vont tenter une contre-attaque dans le secteur du bois le Prêtre avec des bombardements intenses et des attaques (aux environs de Pont-à-Mousson). Voici comment un témoin raconte la journée du 8 juillet : « le 8 juillet, le même bombardement violent reprend pour augmenter d'intensité et même prendre un caractère d'une extrême violence. La première ligne du 6ème bataillon est détruite, la position devient intenable. A 16h45, l'ennemi sort et réussit à gagner quelques mètres de terrain. Grâce à son énergie, et malgré ses grosses pertes, ce bataillon réussit à reprendre une partie du terrain cédé, et résiste avec succès aux contre-attaques ennemies qui se sont multipliées dans la soirée. De son coté, le 5° bataillon attaque, et l'opération vigoureusement menée réussit à la satisfaction de tous. Ce bataillon retranché sur sa position conquise, résiste à toutes les contre-attaques ennemies. Les pertes de ce jour : 310 hommes environ au 6° bataillon », dont Antoine Lavenir.
Quelques renseignements sur le 353ème Régiment d'Infanterie : en 1914 le régiment est en casernement à Fontainebleau et fait partie de la 73ème Division d’Infanterie. Le régiment est constitué de 2 bataillons. Le régiment est dissous en juin 1916. Les soldats rejoignent les 346ème et 35ème RI pour former leur 3e
1914 : Villers-sous-Preny, Atton Croix de Metz, Royaumeix en août ; Crévic le 6 septembre ; Bataille de la Woëvre et des Hauts-de-Meuse (Apremont le 10 septembre, Troyon du 12au 14 septembre, Limey le 20, le bois de Mort-Mare le 21, le bois Brûlé, et Lirouville les 22 et 2 septembre ; Bois le Prêtre (Mamey, auberge St Pierre, forêt de Punevelle en octobre puis Le Pillement, la maison du Père Hilarion et le Mouchoir en novembre et décembre).
1915 : Woëvre : Père Hilarion et croix des Carmes de janvier à mars, Bois Le Prêtre du 2 au 14 avril puis LeHors-Bois en mai et le Gros Chêne en juillet et août et enfin le secteur du Mouchoir et de la tranchée des Carmes de septembre 1915 à mai 1916.
Philibert Eugène Dutrembly est décédé le 25 septembre 1915 à Ripont (Marne) à l'âge de 20 ans. Il était soldat au 160ème Régiment d'Infanterie. Fils de Jean Marie Dutrembly, cultivateur à Pierre-Chèvre et de Catherine Philomène Bajard, il est né le 5 août 1895 à Mussy-sous-Dun. Il était célibataire.
Circonstances du décès d’Eugène Dutrembly : une offensive de l’armée française est fixée à la date du 25 septembre en Champagne. Cette offensive se déclencha entre la vallée de la Suippe et la lisière ouest de la forêt d'Argonne, dans ces plaines nues et grises. Cette offensive dura 12 jours. Le 160ème régiment intervient dans le secteur de Beauséjour, aux alentours de la butte du Mesnil. Lors de l'attaque, il atteint d'un seul bond la première ligne allemande. Il allait se ruer sur la deuxième ligne lorsque, subitement, se révélèrent, à gauche, deux mitrailleuses. Surpris, déconcertés, voyant déjà leurs rangs décimés, les fantassins français s'arrêtent, puis refluent précipitamment vers la droite. Le feu des deux mitrailleuses bloque plusieurs sections du 160ème RI dans la parallèle de départ. Eugène Dutrembly est mort au premier jour de l’offensive.
Quelques renseignements sur le 160ème Régiment d'Infanterie : en 1914, le régiment est en casernement à Toul et fait partie de la 39ème Division d'infanterie (DI), puis à partir de décembre 1916, à la 168e DI jusqu’en novembre 1918.
1914 : Bataille de Morhange ; course à la mer (Fouquescourt, Arvilliers, Souastre le 3 octobre, Hébuterne le 4 octobre, Gommécourt le 5 octobre) ; bataille des Flandres en Belgique (Boezingue , Langemark , Bikschote à la fin octobre)
1915 : Offensive d’Artois (La Targette, Neuville St Vaast, Vimy en mai et juin) ; bataille de Champagne (Beauséjour le 25 septembre) ;
1916 : Verdun (côte du Poivre , Carrières d'Haudremont en février), Côte 304 en avril) ; bataille de la Somme (Maurepas, Combles à la fin septembre)
1917 : Champagne (Bermericourt le 16 avril) ; Verdun (cote 344 le 9 septembre)
1918 : Marne du 15 au 31 juillet) ; Tahure.
Francis Chataigner a disparu le 30 septembre 1915 à Ripont (Marne). Il était soldat de 2ème classe dans le 2ème Bataillon de Chasseurs à Pied. Porté disparu, son décès a été fixé par le tribunal de Charolles le 18 février 1921. Il est né le 18 septembre 1888 à Gibles
Quelques renseignements sur le 2ème Bataillon de Chasseurs à Pied : en 1914, il est en casernement à Lunéville et fait partie de la 11ème Division d'infanterie (DI) d’août 1914 à avril 1915, puis à la 153ème DI jusqu’en décembre 1916 et retour à la 11ème DI jusqu’en novembre 1918.
1914 : Bataille de Morhange le 20 août ; victoires de Lorraine (Vitrimont le 9 septembre ; Somme (Chuignes, Mametz du 25 septembre à la mi octobre) ; Belgique (St Eloi , bois 40 le ler novembre, Boësinghe, Pilkem le 19 novembre, Wydendreft le 4 décembre) ;
1915 : Armées du Nord - Canal de l'Yperlée (l'Yser, Lizerne, Steenstraate le 18 avril) ; Offensive d'Artois (Souchez, Neuville St Vaast le 9 mai) ; Bataille de Champagne (Maisons de Champagne le 28 septembre) ;
1916 : Bataille de Verdun ( Louvemont, Douaumont, côte 304 en février) ; Somme (Maurepas en juillet)
1917 : Le Chemin des Dames (30 juillet) ; Aisne (La Malmaison fin octobre) ;
1918 : Somme (Bois des Brouettes, le Gros-Hêtre, Castel le 12 juillet) ; Offensive de l'Aisne du 18 au 28 juillet) ; Picardie (Moreuil le 8 août) ; Aisne (Plateau de Moisy, Mont des Singes).
Claude Chevalier est décédé à 7 heures du matin à l'Epine de Vedegrange, sur le champ de bataille le 6 octobre 1915, sur la commune d'Auberives en Suippes (Marne). Il était Caporal à la 21ème compagnie du 297ème Régiment d'Infanterie. Fils de Louis Chevalier et d'Antoinnette Livet, il est né le 2 janvier 1885.
Joannes Marie Bajard est décédé le 4 décembre 1915. Il est né à Mussy-sous-Dun le 22 juillet 1884. Il était le fils de Auguste Marie Bajard, Boulanger à Mussy-sous-Dun.
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