Informations sur les combattants de Mussy morts
pendant la première guerre mondiale

La première guerre mondiale, par l'ampleur des destructions causées sur le territoire national et le nombre de soldats tués (plus d'un million trois cent mille hommes) a provoqué un traumatisme terrible dans la totalité des familles françaises de l'époque. Ce sont les campagnes et le monde paysan qui ont payé le plus lourd tribut à cette guerre. Mussy n'a pas échappé à la règle. Quarante sept hommes du village, jeunes, souvent chefs de famille et à la tête d'une exploitation agricole sont partis au front et ont laissé leur vie dans ces terribles combats qui ont ensanglanté toute l'Europe.
Huit soldats du village ont été faits prisonniers par l'armée allemande et ont été en captivité en Allemagne : Auguste Gauthier, Joanny Martin, Henri Trouillet, Alphonse Laroche, Claude Marie Laroche, Philémon Besacier, Claudius Chetaille et Jean Delphin.
Neuf soldats ont été décorés de la croix de guerre : Henri Martin, Henri Jean Marie Laroche, Denis Honoré Vouillon, Claudius Ducarré, Claude Marie Martin, Gilbert Christophe, Joanny Lamure, Jean Claude Fayard ; la croix de guerre avec étoile de bronze : Benoit Auguste Trouillet.
Nous tenions ici à rendre hommage à ces hommes en livrant les informations à notre disposition sur ces combattants, avec pour objectif de transmettre la mémoire.

SOMMAIRE

Soldats tués en 1914
Soldats tués en 1915
Soldats tués en 1916
Soldats tués en 1917
Soldats tués en 1918
Soldats morts en 1919 et 1920 suite à la guerre
Soldats prisonniers pendant la guerre (en construction)
Soldats blessés pendant la guerre (en construction)
Soldats rentrés du front (en construction)
La chanson de Craonne
Tableau des pertes de la Grande Guerre, "la Der des Der"
Affiches de la Mobilisation
Propagande alliée
Soldat australien

Note sur les disparus

Est considéré comme "disparu" le soldat dont le corps n 'a pas été retrouvé à  la date du jugement du tribunal  qui l'a officiellement déclaré mort.
Cela concerne les 2/3 des cas. Pour qu'un soldat soit déclaré " mort", il fallait que deux témoins  revenant de l'attaque  puissent l'attester. Faute de quoi,  il était déclaré "disparu". Le doute qu'il soit prisonnier pouvait subsister jusqu'à la fin de la guerre.
Quant aux sépultures dans les cimetières, 2/3 des soldats n'ont pu être identifiés, soit parce que les inscriptions des tombes provisoires ont été effacées, soit plusieurs soldats ont été inhumés dans une fosse commune, soit ils ont été retrouvés après la guerre, sans marque d'identification.