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Louis Marius Desmurger

 

SOLDATS MORTS POUR LA FRANCE

ANNÉE 1918

Claude Jacquetin est décédé le 11 juin 1918 à Longueil Annel (Oise). Il était brigadier au 254ème régiment d'Artillerie. Il était né le 23 décembre 1881 à Chauffailles. 
Quelques renseignement sur le 254ème Régiment d'Artillerie de Campagne :
1917 : Verdun (Bois de Caurières le 3 mars) ;
1918 : Aisne (plateau de Chaudun) ; Oise (Vignemont , la Chapelle St Aubin , Thiescourt  le 10 août) ; Champagne (Main de Massiges, Position Brunehilde, le Télégraphe).

Louis Marius Desmurger

est décédé le 19 juillet 1918 à Assainvilliers (Somme) à l'âge de 21 ans. Il était soldat au 29ème Régiment d'Infanterie. Fils de François Desmurger, cultivateur sur l'Aye et  de Marie Perrin, il est né le 6 janvier 1897 à Mussy-sous-Dun .
Les circonstances au cours desquelles Louis Marius Desmurger fut tué : de mars à juillet 1918, l’armée allemande enfonce le front dans une grande offensive. Au cours de cette offensive, le 9 juin 1918, les allemands tentent une percée dans le secteur de Montdidier (Somme) en direction de Compiègne. L’armée française (et entre autre le 29ème Régiment d’Antoine Desmurger) recule mais arrive à contenir l’offensive allemande. L’avance allemande enrayée, la 169ème division s’organise sur ses nouvelles positions de Domfront Le Ployron.. Le 29ème Régiment continue à harceler l’adversaire par de fréquents coups de main qui lui permettent de capturer des prisonniers. Le 19 juillet, particulièrement, le 3ème Bataillon (commandant Ferry) réussit une profonde incursion dans les lignes allemandes, ramène quatre-vingt-trois prisonniers et inflige de lourdes pertes aux troupes allemandes. Le régiment subit lui aussi de lourdes pertes. C’est au cours de cette attaque que Louis Marius Desmurger a été tué. La bravoure du régiment au cours de cette journée lui vaut une citation à l’ordre du 35ème corps d’armées.
ORDRE N° 437 DU 35ème CORPS D’ARMEE DU 29 JUILLET 1918 : CITATION DU 3ème BATAILLON
« Le 19 juillet 1918, le 3ème Bataillon du 29ème Régiment d’Infanterie, énergiquement commandé par son chef, le commandant Ferry, s’est porté, avec un superbe élan, contre une position ennemie fortement défendue et a ramené dans nos lignes quatre-vingt-trois prisonniers, dont un officier, sept mitrailleuses, de nombreux fusils, après avoir détruit trois minenwerfers qu’il ne pouvait emporter et fait subir des pertes importantes à la troupe attaquée ».
Signé : Général JACQUOT.
Quelques renseignements sur le 29ème Régiment d'Infanterie : en 1914; le régiment est en casernement à Autun. Il est constitué de 3 bataillons et fait partie de la 16ème Division d'Infanterie. Il passera à la 169ème Division début 1917.
1914 : bataille de Morhange et de Sarrebourg ; bataille de la Woëvre et des Hauts-de-Meuse (Appremont les 21 et 22 septembre, Bois d’Ailly à la fin septembre).
1915 : Opérations d'avril en Woëvre (Remeunauville, Régniéville, Fey en  Haye, Saint-Mihiel)
1916 : bataille de Verdun.
1918 : Picardie : Assainvilliers, Faverolles (juin à août),  Le Cessier, Les Loges (10 au 16 août) ; offensive Nesle-Ham : Saint-Simon, Avesnes (8 septembre), Essigny le grand (19 septembre), Urvilliers (29 septembre).

Marc Antoine Ducarré a été tué à l'ennemi le 15 juin 1918 en Belgique. Caporal au 63ème Bataillon de Chasseurs à Pied, puis muté au 170ème Régiment d'Infanterie. Il est né le 23 mars 1885 et était le fils de Claude Marie Ducarré propriétaire cultivateur, Maire de Mussy-sous-Dun de 1889 à 1914 et de Benoite Ducarré.r sur l'Aye et  de Marie Perrin, il est né le 6 janvier 1897 à Mussy-sous-Dun .
Les circonstances au cours desquelles Louis Marius Desmurger fut tué : de mars à juillet 1918, l’armée allemande enfonce le front dans une grande offensive. Au cours de cette offensive, le 9 juin 1918, les allemands tentent une percée dans le secteur de Montdidier (Somme) en direction de Compiègne. L’armée française (et entre autre le 29ème Régiment d’Antoine Desmurger) recule mais arrive à contenir l’offensive allemande. L’avance allemande enrayée, la 169ème division s’organise sur ses nouvelles positions de Domfront Le Ployron.. Le 29ème Régiment continue à harceler l’adversaire par de fréquents coups de main qui lui permettent de capturer des prisonniers. Le 19 juillet, particulièrement, le 3ème Bataillon (commandant Ferry) réussit une profonde incursion dans les lignes allemandes, ramène quatre-vingt-trois prisonniers et inflige de lourdes pertes aux troupes allemandes. Le régiment subit lui aussi de lourdes pertes. C’est au cours de cette attaque que Louis Marius Desmurger a été tué. La bravoure du régiment au cours de cette journée lui vaut une citation à l’ordre du 35ème corps d’armées.
ORDRE N° 437 DU 35ème CORPS D’ARMEE DU 29 JUILLET 1918 : CITATION DU 3ème BATAILLON
« Le 19 juillet 1918, le 3ème Bataillon du 29ème Régiment d’Infanterie, énergiquement commandé par son chef, le commandant Ferry, s’est porté, avec un superbe élan, contre une position ennemie fortement défendue et a ramené dans nos lignes quatre-vingt-trois prisonniers, dont un officier, sept mitrailleuses, de nombreux fusils, après avoir détruit trois minenwerfers qu’il ne pouvait emporter et fait subir des pertes importantes à la troupe attaquée ».
Signé : Général JACQUOT.
Quelques renseignements sur le 29ème Régiment d'Infanterie : en 1914; le régiment est en casernement à Autun. Il est constitué de 3 bataillons et fait partie de la 16ème Division d'Infanterie. Il passera à la 169ème Division début 1917.
1914 : bataille de Morhange et de Sarrebourg ; bataille de la Woëvre et des Hauts-de-Meuse (Appremont les 21 et 22 septembre, Bois d’Ailly à la fin septembre).
1915 : Opérations d'avril en Woëvre (Remeunauville, Régniéville, Fey en  Haye, Saint-Mihiel)
1916 : bataille de Verdun.
1918 : Picardie : Assainvilliers, Faverolles (juin à août),  Le Cessier, Les Loges (10 au 16 août) ; offensive Nesle-Ham : Saint-Simon, Avesnes (8 septembre), Essigny le grand (19 septembre), Urvilliers (29 septembre).
Benoit Auguste Trouillet est décédé des suites de ses blessures le 24 août 1918 à Dammery (Somme). Il était chasseur de 2ème classe à la 2ème Compagnie du 11ème Bataillon de Chasseurs à Pied (BCP). Il a été décoré de la Croix de Guerre avec Etoile de Bronze. Fils de Jean Auguste Trouillet, tisseur au Ragin et de Marie Martin, il est né à le 15 janvier 1883 à Mussy-sous-Dun. Il avait été domestique à Saint-Racho.

Henri Jean Marie Laroche est décédé au combat et tué à l'ennemi à 8 heures du matin devant Hamel (Somme) le 9 septembre 1918. Il était soldat à 10ème Compagnie du 3ème Bataillon au 144ème Régiment d'Infanterie. Il a été décoré de la Croix de Guerre. Fils de Jacques Laroche et d'Antoinette Jomain, il est né le 16 juin 1898 à Mussy-sous-Dun.

Henri Martin a été tué à l'ennemi le 29 août 1918 à Courson (Aisne). Il était soldat à la 19ème Compagnie du 261ème Régiment d'Infanterie. Il a été décoré de la Croix de Guerre. Il était le fils de François Martin, cultivateur à La Roche et de Françoise Durix. Il est né le 25 octobre 1879 à Mussy-sous-Dun. Il était boulanger dans le civil.

Jean François Lavenir est décédé à 10 heures du matin des suites de ses blessures à Bernoville (Aisne) le 13 octobre 1918. Il était soldat de 2ème classe au 10ème Régiment d'Infanterie. Fils d'Antoine Lavenir et  de Claudine Duperret, il est né le 24 juin 1881 à St-Laurent-en-Brionnais.
Quelques renseignements sur le 10ème Régiment d'Infanterie : en 1914, le régiment est en casernement à Auxonne et Dijon et fait partie de la 15ème Division d'Infanterie. Il est constitué de 3 bataillons. Le régiment aura au cours de la guerre 2 citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte.
1914 : les victoires de Lorraine : Bataille de Sarrebourg du 18 au 20 août ;  trouée de Charme en septembre (Séranville ; Vathiménil) ; bataille de la Woëvre (Saint Mihiel du 26 au 28 septembre) ;
1915 : Woëvre (Saint-Mihiel, bois d’Ailly, Vaux Féry de janvier à septembre) ; bataille de Champagne (Butte de Tahure le 25 septembre) ;
1916 : Woëvre (forêt d’Apremont en début d’année) ; bataille de Verdun (Fleury, Haie Renard en juillet et août) ; Lorraine (en fin d’année) ;
1917 : Champagne (vallée de la Tourbe, Suippes, La Courtine jusqu’en juillet)
1918 : butte du Mesnil ; attaque vers l'Oise ( Fontaine-Notre Dame, Aisonville, Bernoville, Tupigny en mars et avril).

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